
Je suis Emma, née en Normandie en 1981.
J’ai grandi proche de la nature et mes loisirs étaient le dessin, le vélo, les cabanes dans les arbres, etc… Je rêvais d’aventure, de voyage, de vivre un peu bohème.
En fait, au départ, ça ne c’est pas vraiment passé comme ça. De 19 à 32 ans, je vis sur Paris je travaille principalement dans la gestion de bases de données, l’analyse de datas et le développement d’applications métiers. J’apprends beaucoup en autodidacte, ça me permet de m’évader d’une certaine façon, mais je ne m’épanouis pas. J’ai l’impression de perdre mon temps et de voir le monde autour de moi devenir fou.
… Alors je décide de tout quitter pour repartir de zéro… Et c’est alors que tout va changer, en 2014, à 33 ans.
Sans savoir ce que je vais faire précisément, je décide de répondre à l’invitation de mon frère à Bora Bora, en Polynésie Française. Il y vit sur son bateau et ça a l’air d’être le paradis, d’ailleurs à l’époque je n’arrive pas à y croire. Je pensais que c’était le genre de choses réservées aux gens que l’on voit dans les reportages. Je n’avais jamais mis les pieds sur un voilier et mettre la tête sous l’eau pour plonger à plus de 5 mètres était de l’ordre de la prouesse…
Je reste alors presque 2 mois entre Bora Bora & Raiatea, à nager et à plonger tous les jours, à visiter et reconnaître les poissons de chaque patate de corail, à observer les raies, les requins, etc… C’est magique. Etre loin du monde civilisé et médiatique aide à faire également le point sur l’état des choses, à se reposer et réfléchir sans interférence.
Alors qu’il ne me reste qu’un mois avant ma date retour (j’avais acheté un billet A/R), je décide d’aller visiter Moorea et Tahiti…
Un jour de décembre 2014, je loue une voiture à Tahiti et je prends un auto-stoppeur. C’est ainsi que Tom et moi nous rencontrons pour la première fois.
1 semaine plus tard, j’embarquais sur Karaka.
Et voilà ! Depuis ma vie a totalement changé du tout au tout.
Je vis au rythme de la nature et des saisons, du soleil, même si parfois le chat me réveille trop tôt (grrr).
On est loin des médias, des supermarchés, de la surconsommation et du stress des villes.
Sur Karaka on crée, on bricole, on bouge, on fait la fête…on vit.
Un bateau c’est beaucoup de maintenance, et l’on est tributaire de la météo et de l’air marin qui détruit pas mal. Mais ça en vaut tellement la peine !
Je pense que nous avons besoin des uns et des autres pour grandir et nous découvrir. En rencontrant des personnes différentes, nous pouvons trouver ce qui nous correspond, ce que nous aimerions essayer et ce que nous sommes capables de faire.
C’est donc un plaisir d’accueillir et de faire découvrir notre mode de vie à de nouveaux candidats au vagabondage des mers et océans !
Emma de Karaka
